IME, Yvetot - 2012

 

Programme : Restructuration et extension de l’institut médico-éducatif


Maître d’ouvrage : CCAS d’Yvetot (76)


Surface SHON : 4 122 m² / SDO = 3 637m² / SU = 3013m²


Coût : 5,19 M€ HT


BET : SCOPING

 

 

TRANSFORMER UN BATI DES «ANNEES 70»

 

Ce projet d’extension-restructuration est un acte pédagogique fort. Il dote l’Institut Médico Educatif d’un outil performant, favorisant l’intégration de 80 enfants et adolescents, atteints d’un handicap mental, au sein de deux sections IMP et IMPro.

 

Il répond à 2 objectifs majeurs : favoriser une pédagogie développant de nouveaux apprentissages, comme intégrer des contraintes de coût, phasage et de planning. Comment habiter ce lieu, en résolvant ces questions contingentes ? Ici, il faut raisonner sur ces paramètres pour comprendre ces qualités. C’est moins une institution qu’un lieu de vie.

 

Ce projet favorise l’autonomie et l’éveil par un agencement

 

- certes fonctionnel - mais sensible et structurant. C’est aussi changer l’apparence de l’IME en intervenant sur l’enveloppe. Aussi bien par le dynamisme de sa coloration, que par les exigences d’une rapidité de mise en œuvre (en structure bois).

 

Ce projet identifiable favorise « l’expérience », à savoir la stimulation sensorielle. Ce bâtiment structuré et convivial constitue une des clés de la réussite du projet.

 

Les circulations et leurs vues traversantes encadrent les cours de récréation « enveloppantes », favorisant ainsi la notion de limite et non d’infini.

 

Elles s’ouvrent sur des jardins à thèmes (réalisables au sein de la pédagogie) participant aussi la stimulation. Les deux extensions de l’IMPro et celle de l’IMP complètent les lignes de force de l’existant.

 

L’ensemble forme un prolongement, au contrôle aisé. L’IME, c’est une Maison, encourageant la découverte personnelle.

 

C’est aussi un travail sur les espaces intermédiaires générant des qualités d’appropriation. L’enchaînement de ces séquences implique une intention émotionnelle, associant vue et action car ressenties dans leur succession. C’est ainsi traiter en continuité ces repères spatio-temporels.

 

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