EHPAD, Brive-La-Gaillarde - 2011

 

Programme : Construction d’un bâtiment sanitaire et médico-social de 99 lits - Site Verlhac CH de Brive


Maître d’ouvrage : CH de Brive-la-Gaillarde (19)


Surface SHON : 6 418 m² / SDO = 6 058m² / SU = 4 691m²


Coût : 10 M€ HT


Architecte associé: SARL Nathalie FAYAT et Patrick DARTIGEAS


BET Structure : ARCS Ingénierie


BET Fluides et HQE: ACTIF


Economiste : 2EB


Acousticien : ORFEA


Paysagiste: Frédérique GARNIER

 

 

« HUMANITE» ET «MODERNITE»

 

L’architecte doit s’adapter au vieillissement, en faisant émerger l’art de l’habitat. C’est ainsi accompagner une thérapie destinée à revaloriser l’image des personnes dépendantes.

 

Un parti adapté optimise cette prise en charge. Telle est la philosophie de notre projet : renforcer l’aspect «à la maison».

 

Faciliter ainsi la restauration de relations affectives, en l’associant au plaisir de la vie. Ces enjeux qualitatifs s’expriment au travers de «maisonnées» pour 99 lits (et 18 places de jour), en contrebas du terrain du CH de Brive.

 

Ces unités de Court Séjour gériatrique, SSR, d’Hébergement Alzheimer (A.S.A) et Renforcée (UHR) nous ont amené à passer au crible le quotidien des résidents.

 

Notre projet reflète ces choix, avec un dynamisme des formes, chaleureuses et protectrices, s’affranchissant du choix binaire entre habitat et hôpital.

 

Cette composition, avec ses quatre ailes (et locaux communs au centre) implantées autour d’une «rue intérieure», renforce les perspectives et le repérage des résidents. L’échelle bâtie offre une réponse urbaine «de transition» entre l’habitat individuel qui lui fait face et l’Hôpital.

 

Ce projet évite ainsi toute dichotomie entre masse bâtie et traitement paysager. Les séquences vitrées entre «maisonnées», comme les lieux de vie (en double ou triple orientation) s’ouvrent sur les jardins thérapeutiques (avec parcours de marche en boucle).

 

Cette composition non anxiogène, favorise le repérage et la communication, en reliant sans heurt l’environnement. Cette interaction déliée entre extérieur et intérieur est primordiale. Dès lors, les résidents continuent à vivre en relation étroite avec la nature sans s’isoler de la vie sociale.

 

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