Z.A.C Jean Talon, Châlons-En-Champagne - 2006

 

Programme : Création de 150 logments


Maître d’ouvrage  : SEMCHA à Châlons-en-Champagne

 

 

UN ILOT OUVERT DIVERSIFIE ET LUMINEUX

 

Le projet consista à l’élaboration de plusieurs scénarii d’aménagement sur la ZAC Jean Talon d’1,47 ha intégrant les données suivantes, soit :

 

- renforcement de l’image d’entrée de ville, depuis l’avenue de Paris,

 

- alignement bâti sur l’avenue de Paris, en R+3 maximum,

 

- composition bâtie autour du rond-point inscrit au nord (côté DRTE / Lycée Jean Talon),

 

- désenclavement du quartier d’habitation de la rue Vertus,

 

- contiguïté du Lycée Jean Talon et sa vision depuis l’avenue de Paris,

 

- création d’une voirie primaire au centre de la ZAC et de voiries secondaires confortant notamment la sécurité des piétons,

 

- intégration au plan de masse des bureaux de la DRTE et le remodelage de leur stationnement de 58 places (à clore),

 

- création de 80 places de stationnement publiques, dont 54 places intégrées dans un parking accessible, depuis l’avenue de Paris,

 

- création d’une SHON ayant comme emprise au sol 30% (4352 m2) de la surface de la ZAC (14475 m2),

 

- un équilibre subtil entre espaces végétalisés (12% de la surface de la ZAC) et bâtis requalifiant le bâti hétérogène existant.

 

Le parti est envisagé avec une composante bâtie, révélant une intimité d’espaces publics et privés. La dualité de ces contrastes généra le parti retenu.

 

La souplesse de l’arc central et ses trois plots bâtis révèlent la rigueur des alignements sur l’avenue de Paris et le rond point, côté DRTE.

 

Cette composition dilate la perception de la ZAC, en préservant son intimité. Le vide paysagé est une forme urbaine à part entière. Il offre aux citadins des logements aux vues variées et une belle luminosité.

 

Cet îlot ouvert  dans son périmètre élargi engage aussi une réflexion globale sur l’inscription en perspective de cet ensemble bâti. Ainsi une gradation depuis l’est de la ZAC : maisons individuelles en bande et plots au centre, puis immeubles de logements, sur les voies principales et en périphérie.

 

Cette composition permet ainsi d’inscrire les voies de dessertes secondaires et d’accès au stationnement, tout en faisant respirer les bâtiments entre eux.

 

Avec aussi une combinatoire d’ouvertures, de retraits, de balcons et de toitures - mêlant le dedans et le dehors (des échappées, des lointains, des lignes de fuite…) - au service d’un habitat aux logements différenciés, dans un quartier en pleine mutation.

 

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