Programme : Création de 150 logments

Maître d’ouvrage  : SEMCHA à Châlons-en-Champagne

UN ILOT OUVERT DIVERSIFIE ET LUMINEUX

Le projet consista à l’élaboration de plusieurs scénarii d’aménagement sur la ZAC Jean Talon d’1,47 ha intégrant les données suivantes, soit :

- renforcement de l’image d’entrée de ville, depuis l’avenue de Paris,

- alignement bâti sur l’avenue de Paris, en R+3 maximum,

- composition bâtie autour du rond-point inscrit au nord (côté DRTE / Lycée Jean Talon),

- désenclavement du quartier d’habitation de la rue Vertus,

- contiguïté du Lycée Jean Talon et sa vision depuis l’avenue de Paris,

- création d’une voirie primaire au centre de la ZAC et de voiries secondaires confortant notamment la sécurité des piétons,

- intégration au plan de masse des bureaux de la DRTE et le remodelage de leur stationnement de 58 places (à clore),

- création de 80 places de stationnement publiques, dont 54 places intégrées dans un parking accessible, depuis l’avenue de Paris,

- création d’une SHON ayant comme emprise au sol 30% (4352 m2) de la surface de la ZAC (14475 m2),

- un équilibre subtil entre espaces végétalisés (12% de la surface de la ZAC) et bâtis requalifiant le bâti hétérogène existant.

Le parti est envisagé avec une composante bâtie, révélant une intimité d’espaces publics et privés. La dualité de ces contrastes généra le parti retenu.

La souplesse de l’arc central et ses trois plots bâtis révèlent la rigueur des alignements sur l’avenue de Paris et le rond point, côté DRTE.

Cette composition dilate la perception de la ZAC, en préservant son intimité. Le vide paysagé est une forme urbaine à part entière. Il offre aux citadins des logements aux vues variées et une belle luminosité.

Cet îlot ouvert  dans son périmètre élargi engage aussi une réflexion globale sur l’inscription en perspective de cet ensemble bâti. Ainsi une gradation depuis l’est de la ZAC : maisons individuelles en bande et plots au centre, puis immeubles de logements, sur les voies principales et en périphérie.

Cette composition permet ainsi d’inscrire les voies de dessertes secondaires et d’accès au stationnement, tout en faisant respirer les bâtiments entre eux.

Avec aussi une combinatoire d’ouvertures, de retraits, de balcons et de toitures - mêlant le dedans et le dehors (des échappées, des lointains, des lignes de fuite…) - au service d’un habitat aux logements différenciés, dans un quartier en pleine mutation.

Programme : Pont tournant de la Victoire

Maître d’ouvrage  : Ville de Sete (34)

Maître d'œuvre tech :  D.D.E de l’Hetrault

Coût : 3.81 M€  HT

Le pont de La Victoire se situe à un carrefour

Le pont de La Victoire se situe à un carrefour stratégique entre mer et terre. Depuis plus d’un siècle, ce pont se présente comme l’axe essentiel pour accéder à l’île singulière, tournée vers la mer…

Ce pont sur ces deux extrémités, relie deux places primordiales de Sète : celle Delille et de Mangeot, qui furent traitées au même titre, que la maison de commande du pontier, et la réalisation du pont. L’intersection du pont avec ses rives relevait effectivement aussi du travail à effectuer sur cette consultation. Il succède à un ancien pont créé en 1847 mais totalement vétuste, dont la réhabilitation ne pouvait être envisageable.

Les Sétois sont viscéralement attachés à leurs racines. Et ce pont de la Victoire en est une parmi les plus vivaces. C’est pourquoi, son changement d’implantation qui fut envisagée dans le cadre de restructuration des dessertes de la ville, n’a jamais pu aboutir…

ll est composé actuellement d’un tablier de 60 mètres ayant appui et pivot hydraulique positionné à 23 mètres de la berge, côté place Mangeot.

La charpente et les garde-corps sont en acier prélaqué gris, afin de mettre au mieux en valeur le design général de l’ouvrage. Le platelage des trottoirs et la lisse supérieure du garde-corps sont en IPE   (bois exotique dur).

Les contraintes de tirant d’air, comme l’inertie du tablier lui ont amené un élancement indéniable.

Le projet n’a ainsi pas été conçu comme une adéquation littérale forme-fonction, mais comme une mise en œuvre d’une culture esthétique de la technique.

Dimensions : Pont tournant, double

voies et trottoirs.

- Longueur avant appui :      34 m

- Longueur après appui :    23,50 m

- Longueur totale du pont : 57,50 m

- Largeur voie routière :            7 m

Programme : Maison Les Marquets

Maître d’ouvrage  : Mme SEURIN - Les Marquets Paulmy (37)

Surface SHON :  301 m² /SU: 188 m²

Coût : 325 867€ HT

LA MAISON DU BONHEUR !

Une restructuration d’envergure!...

Une grange et une longère adossée, en complète restructuration. Ainsi :

- seuls les murs et la charpente conservés,

- le pignon ouest de la grange reconstruit,

- extension réalisée sur les fondations d’un appentis,

- plancher béton créé et rehaussé, côté longère.

Pour répondre à la fonctionnalité de la famille deux entrées indépendantes, entre grange et longère, sont créées avec leurs deux escaliers autonomes.

Au RDC un grand espace de vie avec une double hauteur, côté grange, rejoint la mezzanine. L’escalier y menant accueille une vaste bibliothèque, le long des emmarchements, avec des vues privilégiées sur son parcours.

La qualité d’éclairement naturel fut la priorité pour cette restructuration, ainsi ces qualités d’appropriation et sérénité induite pour l’ensemble des locaux et leur parcours. Aussi une coloration intérieure créée en corrélation avec ce mode d’éclairage.

A l’extérieur, j’ai privilégié une fluidité de grands espaces d’ouverture sur le paysage, avec des lieux plus intimes intégrant des compositions végétales évoluant selon les saisons dont fleuries, avec essences caduques et persistantes.

Programme : Pont levant du Texel

Maître d’ouvrage  : Syndicat mixte des transports publics de la Communauté urbaine de Dunkerque (59)

Maître d'œuvre : Port Autonome de Dunkerque

Coût : 4.12 M€ HT

PONT ENTRE CENTRE VILLE ET CHANTIERS NAVALS

Le pont levant du Texel est la « tête » de l’entrée de la ville de Dunkerque par la mer et du projet d’urbanisme Neptune réalisé par Richard Rogers.

Il a une position stratégique vue de la place du Minck, lieu de rencontre et métaphore des relations étroites entre ville-port et par la liaison qu’il effectue entre l’ancien site Normed et la Citadelle.

Ce pont est composé symétriquement par un système de tabliers levants et mâts candélabres de 15 m de haut en forme de V ouvert sur le site, tant en position ouverte que fermée.

Refusant l’idée d’un ouvrage à contrepoids, trop lié à l’image des canaux, mon choix s’est porté sur un type de levage réalisé par deux vérins hydrauliques -insérés dans les piles- exerçant chacun une poussée de 270 tonnes.

Le projet n’a pas été conçu comme une adéquation littérale forme-fonction, mais comme une mise en œuvre d’une culture esthétique de la technique. Les formes ellipsoïdales des mâts relèvent de l’ordinateur, mais la symbolique générale appartient à la ville…

Ce pont mobile illustre une synthèse possible entre technique et plastique : un acte urbain, symbole de revitalisation d’un quartier en quête de renouveau.

Dans une ville qui tourne le dos à la crise, ce n’est pas sans signification…

Dimensions :

-  Pont à double voie:     sans contre poids

-  Longueur tabliers mobiles :      2 X 14 m

-  Longueur totale du pont :               60 m

-  Largeur voie routière :                     7 m

-  Largeur hors tout :                       12,4 m

-  Poids charpente :                          110 T

Technique :

-  Dalle à augets et poutres latérales en acier pour les tabliers levants

- Tabliers fixes et corniches en béton

- Mât et garde-corps en aluminium brossé

-  Eclairage architectural des mâts par spots à prisme encastrés dans la nervure des mâts.