enseignement_montigny Pascale SEURIN Architecte - Enseignement

 

Programme : Restructuration et extension du L.P.R des Métiers du B.T.P (800 élèves) en P.P.P


Maître d’ouvrage  : Région Lorraine (57)


Surface SHON  :  21 500 m²


Coût :  28 000 000 € HT


BET : Ingérop


Mission  : Partenariat Public Privé


Entreprise Mandataire  : Pertuy Construction

 

 

DECLIVITE DE TERRAIN ET VARIATIONS TYPOLOGIQUES

 

Le Lycée Professionnel Régional des Métiers du bâtiment et des Travaux publics de 800 élèves de Montigny-lès-Metz, bénéficie d’un vaste terrain - en contrebas - sur lequel seront implantés les nouveaux bâtiments Gymnase, Restauration, Internat et Logements de fonction.

 

La réorganisation globale du Lycée - dont la reconstruction quasi complète des Ateliers et restructuration de l’Externat - permirent une remise en cohérence de ces unités foncières par des liaisons sécurisant la gestion des flux.

 

La singularité de notre proposition réside principalement dans la reconstruction des Ateliers - valorisant ainsi la façade publique du Lycée - et dans la construction du Pôle Restauration en continuité du Gymnase, permettant de dégager la perspective sur le terrain, en contrebas.

 

Notre parti, tout en confortant son évolutivité et en garantissant l’absence de croisement de flux piétons et véhicules, exprime par l’implantation de ses bâtiments et leur fonctionnalité une volonté forte d’amélioration de la qualité de vie et « d’ouverture » sur le site (lumière naturelle abondante, perspectives paysagères, pérennité et esthétique des matériaux, convivialité des espaces communs et de détente…) au profit de la valorisation du programme qu’il sert et des personnes qui l’animent.

 

Notre parti valorise aussi notre savoir-faire dans les nouvelles méthodes constructives favorisées par la démarche Haute Qualité Environnementale.

 

Le projet est envisagé comme un support pédagogique, au regard des enjeux techniques de l’opération. Nous avons ainsi favorisé particulièrement les cibles Energie et Maintenance en adéquation avec les qualités d’insertion dans le site, d’extension comme de polyvalence, notamment pour les Ateliers reconstruits et l’Internat.

 

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verneuil_avre01 Pascale SEURIN Architecte - Enseignement

 

Programme : Collège Maurice de Vlaminck (700 élèves)


Maître d’ouvrage  : Département de l’Eure (27)


Surface SU  :  10 452  m²


Coût :  8 881 000 € HT


BET : Saunier


Economiste  : Cabinet Voutay


Acousticien  : Albino Taravella

 

 

VARIATIONS VOLUMETRIQUES - LA COULEUR DANS LE MOUVEMENT

 

Ce projet, sur un terrain de 4 ha, porte sur la reconstruction partielle du collège (dont SEGPA, logements de fonction) et la restructuration du gymnase et du bâtiment R+3, d’enseignement. Le parti envisagé est issu de la synthèse et l’illustration des paramètres suivants :

 

- analyse des dysfonctionnements actuels et réponses fonctionnelles y palliant,

 

- élaboration d’un phasage, en site occupé, en faveur d’un projet fonctionnel et pédagogique,

 

- optimisation de la clarté d’enchaînement des pôles (dont intégration des SEGPA), depuis le bâtiment conservé,

 

- intégration des cibles HQE du programme.

 

Cette extension offre une volumétrie tripartite, optimisant les circulations (comme l’accès aux pôles d’enseignement) et l’éclairage naturel (vues traversantes). Pour qualifier la fonctionnalité du collège, nous avons inscrit l’entrée des élèves au nord (et les flux véhicules, au sud), tant pour leur sécurité que pour la valorisation de la nouvelle vitrine pédagogique de l’établissement et son ouverture sur la ville. Ainsi, les locaux de Vie scolaire, Accueil, Restauration, inscrits sur la cour, gèrent au mieux le flux des élèves. L’identification de ces espaces bâtis est prépondérante dans notre réflexion. Ainsi, l’enchaînement de ces volumes intègre la typologie du bâtiment conservé (linéarité et répétition des baies), comme un rideau de scène, confortant la spécificité des volumes créés.

 

Ainsi, le CDI, par son volume en double hauteur surplombe la cour (permettant en R.D.C d’abriter les élèves) et la Restauration qui, outre sa forme elliptique et sa double hauteur, intègre sur sa vaste toiture les panneaux solaires (plein sud) produisant l’E.C.S de cet ensemble. A savoir qu’un bâtiment qualitatif devient pédagogique lorsqu’il permet d’accroître la motivation des élèves (et des enseignants), l’ouverture culturelle, comme l’efficacité des réponses éducatives (dont l’intégration pédagogique des cibles HQE).

 

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arpajon01 Pascale SEURIN Architecte - Enseignement

 

Programme : Lycée René Cassin (1150 élèves)


Maître d’ouvrage  : Conseil Régional d’Île-de-France


Surface SU  :  13 945 m²


Coût :  19  157 000 € HT


BET : Saunier & Associés


Economiste  : Cabinet Voutay

 

 

UNE SALLE DE SPECTACLES A GEOMETRIE VARIABLE

 

La spécificité de ce lycée - outre sa démolition partielle - se singularise par sa vocation théâtrale et la mise en place d’une démarche de « Haute Qualité Environnementale ». Le parti choisi reflète ces intentions au travers des concepts mis en œuvre, à savoir la démolition des bâtiments B, C, D et l’extension en limite sud. Ce principes permettent, ainsi :

 

- par l’alignement projeté, d’affirmer la présence domaniale de l’édifice,

 

- de restituer une image forte du Lycée. Cet édifice illustre, dès lors, la pédagogie apportée et son ouverture sur la ville d’Arpajon,

 

- d’inscrire un accès sécurisé vers le gymnase,

 

- d’ouvrir le Lycée sur l’ensemble du site, dégageant ainsi une vaste cour centrale, au sein de la composition bâtie et paysagère,

 

- la réalisation d’un corridor écologique, opportun pour les logements, riverains et l’école contiguë,

 

- d’optimiser l’implantation du stationnement et des livraisons, sans contrarier le plan de masse général, et l’accès des élèves,

 

- d’optimiser le phasage travaux (en temps, coût et nuisances), par la réalisation de l’extension en une phase et la rénovation sans implanter de bâtiments démontables.

 

L’entrée, au sud, cadrée par les brise-soleil et l’auvent exacerbe tant l’image institutionnelle de l’édifice que sa volonté dès lors affichée de bâtiment HQE (principe de double peau brise-soleil panneaux solaires et bardage en grands modules de terre cuite). Sur cour, cette même volonté séquentielle s’affiche par l’identification du CDI et de la Restauration, cadrée par la composition en L du bâtiment A conservé et de l’extension en arrière-plan. Cette dimension HQE prend en compte l’impact du Lycée sur l’environnement - dans son cycle de vie et non dans son obsolescence - en reflétant dès lors, ses vertus pédagogiques de communication (tant aux élèves, qu’aux passants).

 

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Programme : Lycée Auguste Renoir (1 000 élèves)


Maître d’ouvrage  : Région Île-de-France (92)


Mandataire : A.F.T.R.P


Surface SU  :  4 070 m²


Coût :  3 660 000 € HT


BET : Saunier & Associés


Economiste  : Cabinet d’Antoni


Scénographe : Michel Day

 

 

UNE SALLE DE SPECTACLES POUR DE NOUVELLES PRATIQUES

 

La Région Ile de France a décidé, dans le cadre d’une rénovation des locaux de vie scolaire, la restructuration de locaux existants, la rénovation des façades et la création d’une salle de spectacles de 120 places.

 

Ce lycée possède la spécificité d’une section théâtre, fortement implantée et reconnue, travaillant avec le théâtre des Amandiers de Nanterre.

 

Le terrain de 250 m de long a une configuration en lanière, avec l’inscription du lycée sur sa longueur. Il possède, une situation vacante d’angle, privilégiée pour l’extension prévue.

 

Cette extension se devait offrir une façade d’entrée identifiable, ce dont souffre le bâtiment actuel. Dès lors, le retournement d’angle du bâtiment et son large auvent permettent de lire d’une manière subtile l’entrée de l’établissement et la salle de spectacles.

 

La singularité de ce projet est illustrée par la hiérarchie et la texture des volumes créés. Ainsi, la double hauteur du hall permet (outre l’optimisation de l’éclairement) un second accès en promenoir vers la salle de spectacles tout en assumant les hauteurs de la cage de scène et de l’abri vélos.

 

Ce parti permet la création d’un vaste parvis, pouvant être clos par une grille motorisée. Cette disposition rend à l’édifice sa dimension urbaine tout en répondant à l’attente de convivialité des élèves. Ces qualités furent primordiales tant pour l’identification des entités, que pour la pérennité du bâtiment. Ils expriment un contrepoint à la linéarité du bâtiment actuel.

 

C’est la réponse à ces critères croisés qui engendre le parti retenu, et cela en adéquation avec le phasage-travaux, autorisant la construction d’une extension, en site occupé.

 

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blois_01 Pascale SEURIN Architecte - Enseignement

 

Programme : Collège les Provinces (600 élèves)


Maître d’ouvrage  : Conseil général du Loir-et-Cher (41)


Surface SU  :  6 470 m²


Coût :  7 520 000 € HT


BET : Saunier & Associés


Economiste  : Cabinet d’Antoni


Acousticien  : Albino Taravella


Cuisiniste  : Score Consultants

 

 

Sur la place

 

Ce projet est issu de la démolition quasi complète du collège existant (hors atelier restructuré), tout en intégrant son phasage en site occupé. La typologie choisie autorise l’implantation d’une cour supplémentaire dédiée aux arts et permet la convergence directe de toutes les circulations vers le hall (à contrario par exemple d’une typologie en U ou éclatée). Ce parti conforte une circulation fluide, aisément surveillable aux intercours. C’est offrir une alternative à la dualité traditionnelle parvis-cours.

 

C’est aussi intégrer dans l’emprise de son arc convexe côté cour, la profondeur du préau et dans sa partie concave, un accès direct sur la terrasse des arts.

 

La dualité, dans l’articulation du projet, permet d’associer culture et détente, depuis le cœur du projet. Cette singularité nous a paru fondamentale dans le parti retenu. Ce projet est qualifié, en outre, par les principes suivants :

 

- articulation des différentes fonctions du programme autour d’un « centre de vie ». Le hall articule les différents pôles. Ce hall traversant bénéficie d’une double hauteur, donnant sur le C.D.I.

 

- création de groupes de locaux à vocation cohérente, et notamment de l’enseignement général autour du C.D.I.

 

- intégration d’ambiances et d’éclairement différenciés. C’est la condition essentielle à l’agrément et au respect des lieux et leur pérennité.

 

Au bâti diffus existant, le projet présente une urbanité qualifiée par son inscription d’angle, intégrant un vaste parvis. L’entrée des élèves déportée assure leur sécurité.

 

Le porte-à-faux du CDI souligne la domanialité de l’édifice en restituant une image urbaine forte et légitime au collège (dès lors associé à un parc d’un ha). Ce nouvel édifice sera la vitrine de la pédagogie apportée et son ouverture sur la ville.

 

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